Nous arrivons déjà à notre quatrième article ensemble et j’espère que vous avez senti à quel point le Royaume de sa Majesté est plein de surprises – sinon je n’aurai plus qu’à me reconvertir, dans l’ingénierie par exemple, en génie civil tant qu’on y est. Eh bien, ce sera encore le cas ici, puisqu’il s’agit de vous montrer le second cœur de Cardiff la bien-aimée, Cardiff l’immortelle.
Alors que les rues de Queen Street sont emplies d’une crowd tant baroque que de mauvais goût, I’m going way down South dirait un Monsieur qui a su mourir en toute dignité. A deux kilomètres au sud, se dresse Cardiff Bay, refuge des architectes en période de crise où Cardiff se rappelle à son passé portuaire. Les quais sont rénovés à merveille, à la fois délire et génie arrogant d’une capitale plus petite que notre chère ville rose.
Vue d’un palace à la ligne audacieuse
On en oublierait presque le très sinistre Bristol’s Channel qui joue tout de même le rôle d’alibi dans cette extra-vagance.
Cardiff Bay est aussi le refuge de ce qui doit être l’intelligentzia galloise, Messieurs rugbymen, ne le prenez pas mal ! Alors, pas de stade, mais en toute simplicité un opéra colossal, comme une comme une pépite monumentale avec ses inscriptions divines, au milieu d’esplanades ouvertes, un brin solitaires.
In these stones, horizons sing
Vue latérale de l’opéra de Cardiff
Alors que le quartier peine encore à trouver une population véritable malgré les nombreux bâtiments anciens cà et là, on sent que la poussée d’acné juvénile va s’éteindre pour donner naissance à une chrysalide fière d’inscrire en lettres capitales, à l’entrée de sa cité : Cardiff.
Momo je crois que tu devrai écrire, tu es vraiment un conteur hors paire
RépondreSupprimerPS: c'est mathieu gouazé qui parle, je suis pas arrivé à mettre mon prénom en haut de ce commentaire