mardi 13 septembre 2011

Mowmow le Gaullois

Bon, bon, avec un peu de retard, certes, je m’y mets afin de vous emmener aussi un petit peu avec moi dans ce petit bout du monde, où je n’aurais jamais cru me sentir si étranger.

Soyons logique itou itou, commençons par le début : à savoir le départ d’Aurillac, 7 a.m. Derniers adieux à mon Auvergne ; pour que la transition se fasse en douceur, j’ai tout de même un bout de Saint-Nectaire dans mon sandwich pour midi. Trois heures plus tard (et oui, on ne le quitte pas comme ça, le Cantal), me voilà devant l’équivalent du Charles de Gaulle limougeaud qui lui ne comporte toutefois que deux portes d’embarquement. L’avantage c’est qu’on ne peut pas s’y perdre.

L’avion de la très irlandaise RyanAir est bien prévu, et je me dis qu’on aura du mal à perdre mes bagages vu le nombre de vol prévus simultanément : un.
Dans le hall d’accueil-enregistrement-embarquement, on comprend tout de suite que l’on part pour le Royaume-Uni, Nunu m’a semblé châtain clair l’espace d’un instant.

Je n’ai malheureusement pas de photo de cet endroit autant incroyable qu’improbable. Sorry. Car nous déjà bien loin du Limousin et autres traditions françaises.
Je ne vous ferai pas l’injure de vous conter un vol qui n’a rien d’extraordinaire mis à part mes charmants voisins de la côte galloise (qui m’ont proposé de m’amener jusqu’à Cardiff, soit dit en passant, enfin je crois) qui avaient eu l’humour de s’adonner à la langue de Châteaubriant, grand bien leur fasse.
Alors que nous avions quitté la France sous un ciel léger et bleu comme le mur que j’ai sous les yeux (cela ne vous avance certes pas beaucoup, mais correspond parfaitement), nous nous sommes retrouvés sur un tarmac balayé par un très vivifiant vent maritime et arrosé par un cynique drizzle (là encore si j’ai bien compris). Rien à faire, il me faut avancer, les sujets de sa majesté sont pressés.

Vue des quais

Un petit college des quartiers pauvres

Bristol est une ville magnifique, d’une richesse méprisée que j’ai eu l’honneur de pouvoir admirer. Les bâtiments sont fins et élégants, l’herbe est souple (heureusement vu le temps), le soleil est loin d’être omniprésent.
L’auberge de jeunesse est un classique du genre Rock’n’Roll : j’y retouve Pierre. Freddie où es-tu ?
Hélas, nous ne restons que deux jours dans cette ville, où curieusement la mascotte touristique est un pont suspendu, certes bien suspendu.
C’est dimanche à midi que nous rejoignons Cardiff. Gallois nous voilà !


Bristol, ville éclectique


Si le Pays de Galles veut se démarquer de l’Angleterre, ce n’est pas avec ce temps là qu’il y arrivera ! Qu’importe, je veux l’avoir, et je l’aurai. 

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