jeudi 15 septembre 2011

I need a dollar, a dollar is what I need

Nous voici désormais à Cardiff, le bus nous a déposés à quelques encablures de la majestueuse silhouette du Millenium Stadium, toujours sous ce crachin qui semble rendre les imperméables poreux. Nous sommes en bord de mer, une houle violente nous accompagne désormais.
Notre auberge est alors un refuge chaleureux mais pas pour longtemps : Cardiff n’attend pas. Le temps de déposer nos bagages, nous sommes déjà dehors. Curieusement, il fait désormais beau (beau, pas chaud, hein !). Nous en profitons pour savourer les sandwiches préparés le matin même à Bristol au sein de Bute Park. Comment ça les saucisses ne sont pas cuites ? Ah oui, en effet, bon, ben il reste toujours le pain… A peine notre « repas » terminé, il se remet pleuvoir. Décidément, le métier de prévisionniste doit être un casse-tête ici.
Qu’importe, les valeureux français que nous sommes continuent leur excursion suffisamment pour pouvoir se repérer les yeux fermés dans la ville.
Le lendemain, réunion de présentation pour les Erasmus organisée par l’Uni (Danièle prends-en de la graine) où on nous explique qu’il sera compliqué de trouver un logement pour un semestre seulement, mais où l’on donne surtout plein d’infos pour ne pas être paumé. A peine la réunion prend-elle fin que tout le monde se saute dessus (en tout bien tout honneur) pour trouver des colocs. C’est ainsi que nous tombons sur un allemand répondant au doux nom de Felix et une allemande, Karin. Après quelques réponses hasardeuses, nous perdons notre allemand – ainsi va la vie – et gagnons un faux couple de portugais. La communauté était formée.
Nous voici alors emportés par la vague Erasmus jusqu’à l’agence de location de l’Uni (oui oui, Danièle, je te jure) qui a l’avantage d’offrir à la fois conseils et frais d’agence. Le choix est en effet limité : deux maisons sont disponibles pour 5 jusqu’à la fin janvier. Nous prenons rendez-vous pour l’après-midi même dans la cohue qui règne.
4 p.m. Le groupe avant nous vient de prendre l’une des deux maisons pour cinq. La décision s’est sérieusement simplifiée. L’agent nous amène faire un tour pour voir l’autre (être assis à gauche et ne pas conduire, ça fait bizarre). On est plutôt loin de la fac mais je me suis promis d’acheter un vélo. Par contre, le flush ne fonctionne pas, le fridge non plus, et la chatière permet d’assurer une circulation d’air plus que suffisante.


Du coup, pas de maison.
Abattus mais pas morts, nous décidons de revenir le lendemain au cas où, puis commençons à faire le tour des agences de location qui – soit dit au passage – sont omniprésentes. Seulement, peu d’entre elles proposent des locations à court terme, et sur la vingtaine, nous n’obtenons qu’un rendez-vous pour visiter une maison qui, peut-être, … Sur ce, dodo.

Une agence de location = un petit point rouge...

Mais ce matin, à 9h15, à la Student Letting Agency, bonne nouvelle, une nouvelle maison est disponible : alors voir ça. Le proprio était encore dedans, à tout retaper lui-même. Les peintures sont refaites ainsi que l’isolation, une machine à laver et un lave-vaisselle vont venir s’ajouter, et il y a même deux pièces d’eau. Avec satisfaction, nous avons dit : « Oui ! » 
Ramener la caution de £2500 quasi-intégralement en cash passe alors inaperçu.

Vue de notre rue

Vue de la façade

To be continued…

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